mercredi 18 février 2015

C'est long attendre!

Un projet n'est jamais tout à fait terminé tant qu'il ne se trouve pas relié et déposé sur la tablette d'une librairie. Et puis, il y a la promotion pour le faire vivre. Pour moi, voilà deux freins majeurs à la création. Je m'enthousiasme pour tous ces petits détails et je vis à fond chacun d'eux. Mais ça me détourne de l'essentiel : écrire.

Quand finalement je parviens à m'y remettre, généralement, j'arrive à des résultats qui me satisfont. Mais trouver un éditeur peut s'avérer long et fastidieux.

Voilà où j'en suis.

J'ai terminé un manuscrit auquel je crois énormément l'été dernier. Le texte a été accepté par mon éditrice habituelle, mais sous réserves de modifications que je n'ai pas envie d'apporter. Mes raisons (sur lesquelles je ne m'attarderai pas ici, ce n'est pas le sujet de ce billet!) paraîtraient sans doute futiles aux yeux de plusieurs, mais ce sont les miennes et, contrairement à mon habitude, j'ai décidé de m'y tenir. Pour le moment, du moins.

Bref, j'ai envoyé ledit manuscrit ailleurs.

Et j'attends des réponses qui n'arrivent jamais assez vite... Il faut dire que les délais s'étirent souvent jusqu'à six mois après réception du manuscrit. À terme, on reçoit une lettre impersonnelle témoignant que l'éditeur n'a simplement pas eu le temps de s'attarder à la lecture du texte. Bref, angoisse et déception relayent souvent l'espoir qu'on entretient durant cette période.

En attendant, j'essaie d'écrire. Je parviens à faire progresser le récit, mais il me semble que je n'y suis pas tout à fait. 

Mais n'empêche que je suis hanté de cette histoire pour laquelle me font attendre les éditeurs.

Vous pouvez en savoir un peu plus sur ce texte en attente en lisant cet ancien billet : Écrire avec la rage


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