mercredi 29 mai 2013

Encore un blogueur...

Il y a de ça un moment, j'ai été approché pour répondre à quelques questions sur un blogue. Eh bien, l'exercice oublié depuis longtemps porte ses fruits aujourd'hui! Vous pouvez lire mes réponses en suivant ce lien: http://lestroismousquetaireslectures.blogspot.ca/2013/05/auteur-etienne-poirier.html 

Écrire en série...

Je n'ai jamais écrit de séries, jamais même songer à le faire. Pourtant, ce matin, je me lance dans l'écriture d'un tome 2. 

Pour la première fois.

Ça me fait drôle. Même que ça me trouble un peu.

Je n'ai jamais apprécié les histoires qui ne finissent pas. J'aime d'un livre qu'il se lise comme une bulle d'humanité, une rencontre qui s'ouvre sur la première page et qui se clôt en refermant la couverture. J'aime les histoires qui bercent un temps, puis s'endorment sur la tablette de la bibliothèque en laissant un souvenir qui s'éveille au moment où on pose les yeux sur leur épine, colonne vertébrale de la trace du moment qu'on a passé avec eux.

Mais les séries? À part au hockey, très peu pour moi.


Jeune adulte, j'ai bien lu les quatre premiers tomes de la je-sais-pas-trop-combien-logie des Malaussène, de Daniel Pennac, avant de m'en lasser; puis la trilogie d'Ernesto Sabato, qui, elle, est véritablement magistrale.


Je pense bien que ça fait le tour de mon expérience dans le domaine.

J'ai toujours eu l'impression que les série étaient une forme maquillée de mercantilisme qui tient le lecteur en otage, un peu comme la carotte qui force le baudet à avancer et qui permet à celui qui tient le bâton de tirer profit de la naïveté de l'animal. J'ai toujours cru qu'elles étaient le symptôme le plus criant de l'incapacité d'un auteur à se renouveler, un préjugé pleinement assumé.

Sauf que les séries, ça marche. Et c'est, mises à part quelques exceptions, ce qui permet aux auteurs de vivre de leur art et, ma foi, de se consacrer à des projets plus ambitieux et substantiels!

Les séries, ça marche. En littérature pour la jeunesse, surtout.

Mes enfants sont jeunes et ils en lisent, des séries. Merde. J'aimerais bien qu'ils lisent autre chose, mais, vous savez comment ils sont, les enfants : veulent toujours faire comme celui d'à côté. Et celui d'à côté, ce qu'il lit, c'est justement le tome 4 d'une série!

Mes gars sont fiers d'avoir un papa écrivain. Même si à peu près personne ne lit ce que j'écris. Même pas eux, au final.

J'ai envie de faire plaisir à mes enfants. De bercer leur imaginaire à mon tour avec un personnage qu'ils suivront comme un âne sa carotte. De me servir de mon métier pour leur plaire, les faire rêver un peu. En faire rêver d'autres, peut-être, au passage.

Pas nécessairement artistique comme démarche, j'en conviens.

Mais paternel, en tout cas.

jeudi 23 mai 2013

Concours du 2000ième visiteur, suite et fin

Il y a une semaine, Papiers épars franchissait le cap des 2000 visites. Dans une envolée enthousiaste, j'ai décidé d'organiser ce concours offrant à l'auteur du meilleur commentaire publié une de mes publications au choix.

Eh bien! le concours est terminé. J'ai lu chacun des commentaires avec plaisir. Chacun fait chaud au coeur à sa façon, mais deux d'entre eux se sont distingués et ont rendu le choix difficile (vous pouvez les lire sur Une paternité nouvellement assumée).

Mais comme il fallait choisir...

La gagnante est Dannie Rousseau, qui raconte le trajet qu'a dû suivre La clé de la nuit pour atteindre sa table de chevet, puis sa bibliothèque. Je trouve plus que joli d'avoir décidé de parler de ce roman d'aventure en en contant... l'aventure, justement! Intéressant également pour un auteur de constater que son livre voyage un peu partout sur la planète.

Bref, ce sont en gros les raisons qui ont motivé mon choix.

La gagnante, elle, a choisi La malédiction de Carcajou, le seul qu'elle n'avait pas encore. Il est dédicacé, l'enveloppe est scellée et sera déposée à la poste aujourd'hui même.

En attendant que le livre trouve son chemin jusqu'à chez elle, je remercie tous les participants de l'intérêt qu'ils ont manifesté et des bons mots qu'ils se sont donné la peine de me partager.

Merci mille fois à tous, même à toi! Oui, toi qui te caches derrière l'écran de ton ordinateur!

Étienne

mercredi 15 mai 2013

2000 visiteurs!


Selon les statistiques officielles de Blogger.com, "Papiers épars" a accueilli son deux-millième visiteur aujourd'hui. Parmi ceux-ci, on compte des lecteurs, des amis, des gens curieux de connaître un peu mieux mon travail d'écrivain, des googleurs égarés et, sans doute, quelques robots spameurs est-européens.


Je tiens à les remercier tous.

Et voilà qui me donne envie de vous offrir un cadeau. Tiens, j'offre un de mes livres au choix (La clé de la nuit, L'envol du pygargue ou encore La malédiction de Carcajou) à celui ou à celle qui laissera le meilleur commentaire sur le billet de son choix d'ici le 22 mai. Le livre sera envoyé par la poste régulière une fois le concours terminé, peu importe le lieu de résidence le l'auteur du commentaire, promis. Il vous suffira de laisser une adresse courriel (afin que je puisse vous rejoindre pour obtenir vos coordonnées postales) dans votre message.

Composition du jury : moi.

Soyez nombreux à participer et bonne chance!
 

jeudi 9 mai 2013

Écrire, cette drôle de bête

Ceux qui, comme moi, s'intéressent à l'écriture narrative seront enchantés d'apprendre que tout plein d'auteurs ont participé à une initiative, simple mais ô combien intéressante, de la blogueuse Marie-Jo, du blogue Interviews d'auteurs Québécois (interviews-auteurs-quebecois.blogspot.ca). La proposition était la suivante : répondre à trois questions apparemment simples : comment se préparer avant d'écrire les premières lignes de son manuscrit; comment rendre son roman captivant; comment augmenter les chances que son manuscrit soit sélectionné par un éditeur.

Les réponses sont regroupées dans un document PDF, disponibles pour téléchargement et gratuites. Il ne suffit que de cliquer sur l'icône "Des auteurs québécois vous répondent!" pour les lire.

Si vous êtes curieux de lire les miennes, elles s'y trouvent.

Vous pouvez aussi lire l'entrevue que je lui ai accordée l'automne dernier en suivant le lien qui suit : http://interviews-auteurs-quebecois.blogspot.ca/2012/11/etienne-poirier-auteur.html.