lundi 28 mars 2016

Niska s'envole chez l'imprimeur


Il est chez l'imprimeur!

Plus que quelques jours et il pourra être chez vous aussi... Enfin, je l'espère bien!

lundi 21 mars 2016

Histoire de se mettre en appétit...








Le livre n'est pas sous presse, mais il devrait l'être sous peu, sous vraiment très, très peu. Il ne reste qu'à approuver la maquette et cette étape devrait se faire au cours de la semaine. Ensuite? Eh bien en suite ce sera l'impression, puis l'arrivée en librairie!


Alors voilà, juste pour le plaisir, voici le signet qui l'accompagnera!

jeudi 17 mars 2016

Le plaisir de plaire

Même si j'écris de la littérature pour la jeunesse, j'aime croire que j'en fais de la bonne, que mes livres vont au-delà d'une lecture au premier niveau et qu'ils s'adressent à la fois au coeur et à la tête. Bref, que je fais de grands petits livres.

Présomptueux? 

Peut-être.

Je n'écris pas pour plaire. Enfin, pour être clair, disons que je vise autre chose que ce qui plaît déjà. Je ne tiens pas compte des modes, du moins j'essaie de ne pas me laisser influencer par les vagues de fond, je ne tiens pas non plus à faire rire, je n'ai pas ce talent. Je laisse à d'autres le plaisir de divertir.

Suis-je nostalgique? Peut-être bien. Mais j'ai grandi à l'époque de Rémi sans famille et de Démétan, de Belle et Sébastien, à une époque où les récits qu'on proposait aux enfants visaient à émouvoir et portaient à réfléchir. Dans mes souvenirs, ces émissions de télévision avaient le haut du pavé. Et j'ai l'impression que, le temps passant, il y a eu retournement de la situation. Ai-je raison? Ai-je tort? Je ne sais pas, mais il me semble qu'il y a beaucoup de bruit, de rires et d'action dans ce qui est proposé à la jeunesse et qu'on s'éloigne de la lenteur et de la réflexion nécessaires à l'apprentissage des sentiments. Je loge donc à cette enseigne.

Mais plaire est toujours agréable. Peu importe la raison.

Je suis en train de mettre la touche finale à un court récit, un roman illustré destiné au deuxième cycle du primaire. Une texte écrit il y a quelques années et que j'apprécie beaucoup à la fois pour son originalité que pour sa portée. 

J'en suis plutôt fier.

Mais la beauté, ce qui me touche le plus dans le processus, c'est que dans chaque message échangé avec la directrice littéraire de la maison d'édition qui produira le livre, les adjectifs "beau" et "magnifique" reviennent comme la plus douce des musiques. Est-ce pour flatter mon orgueil? Possible. Mais je ne cherche pas à savoir. Je prends les mots pour ce qu'ils sont. Et ils me font du bien.

mardi 8 mars 2016

Journée internationale du droit des femmes

Bonne journée à ma blonde, à la tienne aussi, à nos mères, à vos soeurs (je n'ai pas la chance d'en avoir), à vos filles et à toutes celles qui décident ou non d'avoir des enfants. Bonne journée à celles qui tordent les coeurs ou qui offrent le leur comme bon leur semble. Bonne journée aussi à toutes les voisines d'en bas ou d'en haut qui se font battre ou engueuler pendant que les autres font la sourde oreille, bonne journée aux patronnes, aux étudiantes, aux activistes, à celles qu'on voile ou qu'on lapide, à celles qui endurent les commentaires salaces de clients salauds en gardant le sourire. Bonne journée à celles qu'on blesse, qu'on abuse ou qui disparaissent dans l'indifférence. Bonne journée de la femme.

lundi 7 mars 2016

Un jour, je serai un auteur

Hier soir se terminait la relâche scolaire. Une belle semaine à jouer dehors avec la famille et à passer du temps avec les amis. Une semaine splendide avec de la neige et du soleil, une semaine à me faire questionner sur mes projets et à fournir des réponses enthousiastes...

Mais, hier soir, en ouvrant mon ordinateur, je me suis aperçu que je l'avais rangé dans mon sac sur le mode veille. Pile à plat, donc. Je branche le cordon et je mets la machine en route. L'écran s'allume et apparaît une série de mots alignés que je connais pour les avoir écrits. En voyant clignoter le curseur : malaise. Dans une boîte à droite du texte une question m'est posée, insolente: "reprendre le travail où vous l'avez laissé... 10 jours plus tôt?"

Et là, ce sentiment d'imposture.

Qu'ai-je fait durant ces dix jours?

Ah oui! La relâche...

On entend souvent dire qu'écrire est d'abord et avant tout un plaisir, j'ai déjà abordé le sujet sur ce blogue avec, comme conclusion, que, pour moi, le travail ne se fait pas nécessairement dans la joie.

On entend également qu'il faut de la discipline, qu'une carrière d'écrivain se bâtit sur un horaire implacable et au sacrifice de la vie sociale...

Il est là, le problème.

J'aime mes enfants et j'aime mes amis, il me semble toujours que je ne leur consacre pas suffisamment de temps. Il est vrai que ma situation m'empêche de partager leur quotidien. Alors, quand je les vois, c'est la fête. J'ai le réflexe naturel de suspendre mes activités et de leur diriger toute mon attention. Or, ce faisant, je cesse d'être l'écrivain qu'ils m'imaginent être.

Et mes projets piétinent...

En ouvrant mon ordinateur hier, j'ai pris conscience que ce livre auquel je travaille ne cesse de s'étirer. En fait, il serait plus juste de dire que j'en interromps constamment la rédaction, si bien que j'en parle depuis des années.

Pourquoi?

D'une part, mes deux plus récents livres (Niska, qui paraîtra sous peu, et un second dont je tairai le titre, puisqu'il est en processus d'édition) sont le résultat d'échéanciers serrés et d'un rythme d'écriture soutenu. Deux bons livres aux dires de ceux qui les défendent. Je constate donc que je réponds à cette discipline du travail soutenu et que me fixer des dates de tombée me sied bien.

D'autre part, ce livre, en plus d'être le premier chantier "adulte" auquel je m'attaque depuis longtemps, s'avère est le plus ambitieux roman que j'aie entrepris. Il y a sans doute, dans la procrastination, une part importante d'intimidation. Ce texte m'intimide. Mais pour passer outre, il me faut un horaire et de la discipline. C'est à ce prix que, un jour, je deviendrai l'auteur que je me suis promis de devenir.