jeudi 18 février 2016

L'angoisse de la sortie

Le livre est écrit et en voie de paraître. C'est enthousiasmant, ça rend fébrile, puis, soudain, l'angoisse...

Il y a un certain temps, quelque part en 2014, je répondais à la question suivante : "Qu’est-ce qui fait courir Mamadi est en lice au Prix jeunesse des libraires du Québec, mais il le fut également pour le prix Hackmatack et celui Prix des nouvelles voix de la littérature. En tant qu’auteur, qu’est-ce que ça vous fait d’avoir une telle reconnaissance? Ça vous pousse à continuer, ou ça vous met de la pression pour les prochains!?" (vous pouvez lire l'entretien intégral ici)

Eh bien voilà, je ne l'avais pas prévu, mais là, aujourd'hui, contre toute attente, je la sens, la pression. 

Mamadi a connu un parcours extraordinaire, bien au-delà de mes espérances. Et j'en suis à me demander si "Niska" sera aimé aussi, s'il sera bien reçu par le public. Ou s'il passera sous le radar... Bref, j'angoisse.

2 commentaires:

  1. Je trouve toujours les sorties de livre anti-climatiques. On attend la date avec tant d'impatience... puis elle arrive, et puis rien. Le livre est rendu sur les tablettes, mais il faut souvent des semaines, voire des mois, avant qu'on en entende parler via une critique ou une nomination. Et durant ce temps là, l'angoisse continue. Je te souhaite bonne patience, donc! Et bonne chance à ta Niska!

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  2. Merci, Annie.
    Tu as tout à fait raison, le monde littéraire en est un de patience. De plus, aussi bien lâcher prise, de tout manière, il n'y a plus rien que je puisse faire pour influencer le sort de mon livre. Il est désormais dans la fosse aux lecteurs.

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