mardi 9 mai 2017

La force de continuer

Aujourd'hui, la nouvelle est tombée et ça faisait longtemps que je l'attendais: je suis admis au programme Culture à l'école du ministère de la Culture et des Communications!

Ma joie est grande et ceux qui me connaissent savent qu'ils n'ont pas fini de m'en entendre parler... Je m'excuse d'avance.

Pour les auteurs, surtout ceux qui, comme moi, ne vendent pas des tonnes de livres ou ne croulent pas sous les prix littéraires (malgré mes nombreuses finales, je rappelle que je n'ai encore rien gagné!), ce programme peut faire la différence entre abandonné ou poursuivre une carrière littéraire. En somme, Culture à l'école permet à des institutions scolaires d'inviter un artiste, dont les honoraires sont payés par le ministère et non par la commission scolaire. En clair, les écoles s'ouvrent à l'art et profitent de l'expertise des professionnels du monde des arts à coût nul!

Tout le monde y gagne!

C'est génial!

Moi, je dois l'avouer, j'ai passé pas mal de temps à me demander si tout ce travail d'écriture en valait véritablement la peine. Autant d'heures à écrire des livres auxquels peu de gens s'intéressent... Et pourtant, mes ventes ne sont pas si mal! Si on compare les chiffres avec ceux d'autres écrivains, je suis confiant de m'en tirer assez bien, mais, malgré tout, rien ne laisse présager que, un jour, je puisse me consacrer à mon art à temps plein...

Jusqu'à ce que je reçoive ce courriel de l'UNEQ (c'est l'Union des écrivaines et écrivains du Québec qui gère le volet littéraire du programme)! Tout à coup, j'ai envie d'écrire, des chanter et de danser (si ce n'était pas de cette hanche qui me fait souffrir...)!

Alors, voilà! C'était ce que j'avais envie de partager avec vous dans ce billet. Là, il faut que je vous laisse, j'ai un livre à finir et... on dirait que ça me tente!

Au plaisir!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Tout commentaire jugé diffamatoire ou désobligeant sera supprimé.