J'étais nerveux pour plusieurs raisons. La première étant qu'il s'agissait d'une toute première lecture publique de mon tout premier recueil de poésie, un livre très intime relatant les derniers moments de vie de mon chien, un chien qui, à 18 mois seulement, était bien entendu trop jeune pour mourir. Un livre donc, écrit à fleur de peau en puisant dans mon chagrin et explorant le difficile moment de prendre la décision de lui donner la mort. J'allais donc exposer ma vulnérabilité, ce qui n'est jamais rassurant. Mais il fallait assumer.
La seconde cause de ma nervosité résidait dans le fait que, pour l'événement, j'étais jumelé à Virginie Beauregard D., une poète de métier et à la réputation enviable, une autrice que je tiens en haute estime et qui allait lire des extraits de son excelle recueil jeunesse, Perruche. J'avais le sentiment de jouer dans une ligue supérieure, d'être le maillon faible du spectacle. Je
me trouvais très loin de ma zone de confort, donc.
me trouvais très loin de ma zone de confort, donc.
Ce que ç'a donné? Je vous le laisse découvrir ici.